débouchés professionnels plein d'avenir : Deux nouvelles écoles dédiées à l'Internet

Publié le par trentenaire

Bonjour,

 

Voici un article intéressant sur des formations aux débouchés plutôt intéressants. Le coût des écoles reste élevé! Il va falloir économiser!!

 

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01/02/11 | 07:00 | Jean-Claude Lewandowski "les Echos"
Deux nouvelles écoles dédiées à l'Internet

Annoncées quasiment en même temps, elles formeront aux métiers du web, avec un cursus en trois ans après bac.

La coïncidence est révélatrice : à quelques heures d'intervalle, l'ouverture de deux nouvelles écoles consacrées à l'Internet viennent d'être annoncées la semaine dernière. Le groupe privé Ionis (qui pilote déjà une série d'institutions comme l'Epitech, l'Epita, Etna, l'ISG...) s'apprête à ouvrir à la rentrée prochaine Sup'Internet, au Kremlin-Bicêtre, près de Paris. De leur côté, trois des acteurs majeurs du Net en France, Marc Simoncini (Meetic), Xavier Niel (Free) et Jacques-Antoine Granjon (vente-privée.com), ont également dévoilé les contours d'une future école en région parisienne. Deux projets quasiment « jumeaux » : même recrutement au niveau bac, même cursus en trois ans, même pédagogie visant à former des profils très opérationnels.

«  Sup'Internet visera à donner à ses élèves une connaissance à la fois générale du secteur et très professionnelle, explique Marc Sellam, président du groupe Ionis. Ses diplômés doivent pouvoir s'insérer directement à la sortie de leur formation. » L'école proposera trois pôles de compétences, avec de nombreux projets et stages : « développement et technologies du Web », « design graphique et contenus » et « business et management Internet », chacun d'eux débouchant sur un diplôme de niveau licence (ou bachelor).

De 5.000 à 9.000 euros par an

Au total, une trentaine de métiers cibles ont été identifiés par Sup'Internet : développeur Web, webmestre, ergonome, responsable référencement, Web analyste, traffic manager, e-marketeur, Web designer, consultant e-business... La scolarité coûtera environ 5.000 euros par an.

Logique similaire pour l'Ecole européenne des métiers de l'Internet (EEMI), montée par le trio d'entrepreneurs de la netéconomie : il s'agit d'une formation très pratique -avec toutefois un tronc commun généraliste, consacré notamment à la culture d'entreprise. « Nous sommes partis d'une grille d'une cinquantaine de métiers, et nous en avons sélectionné une vingtaine, explique Marc Simoncini. Chaque étudiant en choisira un ou deux, qui correspondent à ses goûts et à ses aptitudes. »

Les trois dirigeants tablent sur des promotions d'environ 300 élèves, avec des frais de scolarité de l'ordre de 9.000 euros par an. Ils prévoient de signer des accords avec des banques, afin que les étudiants puissent bénéficier de prêts à des conditions avantageuses. Pour surprenante qu'elle soit, cette double initiative simultanée s'explique. Internet connaît en effet une croissance spectaculaire, avec un boom du e-commerce, des sites d'information en tous genres, et une multitude de nouveaux usages. Les jeunes, pour leur part, sont de plus en plus intéressés par les technologies et les applications numériques.

Or les quelques « écoles de l'Internet », à bac + 2 ou 3, qui ont notamment fleuri au tournant des années 2000, sont souvent assez « généralistes », et ne semblent pas répondre aux nouveaux besoins des entreprises. «  Il n'existe guère de formations réellement dédiées aux métiers du Net, observe Martin Villelongue, directeur de la division communication-marketing chez Michael Page. Or les entreprises du secteur ont désormais besoin de collaborateurs disposant d'une vraie expertise. Là où l'on recrutait parfois des diplômés d'écoles de gestion avec une spécialisation en marketing, on recherche maintenant des spécialistes du e-commerce, du référencement, du community management... Idem pour les métiers techniques. » «  A côté des ingénieurs et des managers, l'Internet demande désormais des profils plus opérationnels, avec de solides connaissances métier », confirme Marc Sellam.

Pénurie de compétences

Or ces profils manquent cruellement. «  La pénurie de candidats bien formés est un problème récurrent, auquel sont aujourd'hui confrontés tous les acteurs du Net, déplore Marc Simoncini. Nous sommes parfois obligés d'aller chercher des compétences à l'autre bout du monde : au Maghreb, en Europe de l'Est, en Inde, en Mongolie... » Pour pallier cette carence, les professionnels ont tendance à ratisser large, tant à la sortie des écoles d'ingénieurs (en informatique, notamment) ou de gestion que dans les filières artistiques.

Les débouchés ne devraient pas manquer pour les futurs diplômés des deux écoles. «  Chacune des start-up que nous finançons pourrait recruter 10 ou 15 jeunes, poursuit le patron de Meetic. A nous trois, cela représenterait déjà des centaines d'emplois potentiels. Notre école n'y suffira pas. De toute façon, nos deux projets ne sont pas concurrents. Il faut avoir à l'esprit, que demain, une large part de l'économie sera numérique. Et dans ce domaine, la France est très en retard. »

JEAN-CLAUDE LEWANDOWSKI, Les Echos

 

Trois familles de métiers
Les multiples métiers liés à l'Internet peuvent se ranger en trois catégories :

Le management et le marketing-commerce :
 il s'agit de piloter le développement et le trafic d'un site Web, de définir sa stratégie marketing, de veiller au référencement, de nouer des partenariats, de gérer les bases de données...

Les activités plus « techniques » : conception et développement de sites, élaboration de l'architecture, des arborescences, des liens, développement de bases de données...

Les métiers liés à la création : graphisme, ergonomie, design, rédaction et création de contenus en tous genres (textes, vidéos, infographies animées...).
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